[Appel à texte 2024] Edwige KOUADIO: « nos actions sur les réseaux sociaux peuvent détruire »

Article modifié le 15 octobre 2024 à 09:26

Edwige Kouadio, jeune auteure passionnée, revient sur sa participation à l’appel à textes 2024 de Paraclet Editions et partage avec nous ses réflexions sur l’impact des réseaux sociaux, ainsi que les messages qu’elle souhaite faire passer à travers son écriture. Edwige est laconique mais, cet échange sur les défis de la création et l’importance d’écrire pour sensibiliser et impacter est inspirant.

PE : Qu’est-ce qui t’a poussé à participer à l’appel à texte ?

EK : Ma passion pour l’écriture.

PE : Quel message voulais-tu transmettre à travers ta nouvelle ?

EK : Les réseaux sociaux devraient être utilisés à bon escient. C’est le message que je souhaite faire passer à travers ma nouvelle.

PE : Y a-t-il un événement spécifique ou une expérience personnelle qui a influencé ton écriture ?

EK : Je dirais les deux à la fois. Une expérience personnelle et un événement spécifique. C’est une expérience douloureuse dont je ne préfère pas parler.

PE : Peux-tu décrire ton processus d’écriture ? Par où as-tu commencé?

EK : Il n’y a pas eu de processus particulier. J’ai juste laissé les mots s’exprimer.

PE : As-tu rencontré des difficultés lors de l’écriture de ta nouvelle ? Si oui, comment les as-tu surmontées ?

EK : Pas vraiment, comme je vous l’ai dit plus tôt, j’ai simplement laissé libre cours à mon imagination.

PE : Qu’est-ce qui t’a aidé à rester motivée tout au long de l’écriture pour finaliser ton texte et l’envoyer à Paraclet Éditions ?

EK : Mon objectif : écrire pour informer, sensibiliser et impacter.

PE : Comment vois-tu l’impact des réseaux sociaux sur la jeunesse d’aujourd’hui ?

EK : Mon avis est mitigé. Les réseaux sociaux ont à la fois une influence positive et négative sur la jeunesse. Par exemple, grâce aux réseaux sociaux, j’ai découvert l’appel à textes de Paraclet Éditions. Ce ne sont pas les réseaux sociaux eux-mêmes qui posent problème, mais plutôt l’usage qu’en font les utilisateurs et les objectifs qu’ils poursuivent.

PE : Selon toi, quel est le rôle des réseaux sociaux dans la société actuelle ?

EK : Les réseaux sociaux font partie intégrante de notre quotidien. C’est quasi impossible de les supprimer aujourd’hui. Que ce soit pour les études, le travail, la famille, les amis etc., nous utilisons tous un réseau social pour rester connectés avec les autres.

PE : Penses-tu que les réseaux sociaux peuvent être utilisés de manière plus responsable ? Si oui, comment ?

EK : Bien sûr et de plusieurs façons. Les réseaux sociaux peuvent contribuer à la formation des personnes comme c’est le cas de LinkedIn avec LinkedIn Learning ou encore YouTube.

PE : Quelle a été ta réaction en apprenant que ton texte avait été sélectionné ?

EK : Après des mois de silence de la part de Paraclet Éditions, je n’y croyais plus. Pour moi, d’autres personnes avaient déjà été sélectionnées et je ne faisais pas partie des heureux élus. Grande a donc été ma surprise d’apprendre que j’avais été retenue.

PE : Que penses-tu avoir appris à travers cette expérience, à la fois en tant qu’auteure et en tant que jeune utilisatrice de réseaux sociaux ?

EK : Derrière chaque utilisateur en ligne, il y a une personne dotée de raison et de sentiments. Nos actions néfastes sur les réseaux sociaux tels que les commentaires désobligeants, les menaces, les injures etc., peuvent détruire la vie d’une personne, parfois celle à laquelle on pense le moins.

PE : Si tu devais donner un conseil à d’autres jeunes auteurs qui souhaitent sensibiliser à des questions importantes à travers l’écriture, quel serait-il ?

EK : Mon conseil serait de se laisser guider par leur environnement et leurs expériences. On apprend beaucoup de cela.

PE : Si tu devais écrire sur un autre sujet de société, lequel choisirais-tu et pourquoi ?

EK : J’écris déjà sur un autre fait marquant mais silencieux de la société, ou plutôt trois faits combinés : les violences conjugales, la précarité carcérale et le viol des mineures.

PE : Y a-t-il quelque chose que tu aimerais ajouter sur ton expérience, ou un message que tu aimerais faire passer à travers cette interview ?

EK : Pas vraiment. Je pense avoir résumé l’essentiel tout au long de cette interview. Merci !

A lire également : [Appel à texte 2024] Entre inspiration divine et réseaux sociaux : Shadrak Emmanuel se confie