Jordan Emmanuel Sambrou, la plume qui se dévoile

Jordan Emmanuel Sambrou affirme que pour lui, l’écriture est un « appel ». Dans les lignes qui suivent, le jeune auteur qui nous accorde cette interview dans sa vingt-quatrième année de vie s’ouvre sur son cheminement avec l’écriture.

PE : Jordan Emmanuel Sambrou, devenir écrivain état-il un rêve d’enfant ?

JES : Pour être sincère avec vous, je n’ai jamais rêvé écrire. Écrire n’a jamais été dans mes ambitions. Je trouvais parfois que ça demandait trop de temps et de réflexion.

PE : Qu’est-ce qui vous a finalement donné envie d’écrire des livres ?

JES : Je dirais l’amour pour autrui et la volonté d’aider des personnes à travers mes lignes. Mais je crois que c’est plus un appel sur ma vie.

PE :  Maintenant que vous êtes de plein pied dans l’écriture, comment sentez-vous cela ? Comme un métier ou une passion ?

JES : Être écrivain pour moi c’est une passion. Je ne fais pas de ça un métier, mais un moment de plaisir où j’arrive à évoquer certaines pensées et où je trouve une partie de moi en train d’aider au moins une personne.

PE :  Votre premier livre, « Carla » a été publié en mai 2021. De vos publications, quel est votre livre préféré ?

JES : Mon livre préféré est « La princesse de Macy ». C’est une nouvelle. J’ai passé deux jours et deux nuits à l’écrire. Et cette nouvelle a été aimée partout.

PE :  Qu’est-ce que Macy a de particulier ?

JES : C’est une histoire qui parle d’une princesse en quête d’amour depuis des années. Elle n’a jamais eu la chance de tomber sur de bonnes personnes jusqu’au jour où elle fera la rencontre d’un simple paysan. Ce n’était en fait pas vraiment un paysan, mais plutôt un grand prince qui s’est fait passer pour un paysan. Le père de la princesse ne sera pas d’accord pour cette union. Mais lorsqu’il apprendra qui est réellement l’homme en question, il éprouvera une grande amertume vis à vis de son comportement à l’égard du jeune garçon.

PE : Où écrivez-vous ? À quel moment de la journée ? Combien de temps consacrez-vous à l’écriture ?

JES : J’écris le plus souvent dans ma chambre. A n’importe quelle heure. Tant que je reçois une idée ou une pensée, je la note dans mon carnet et quand je suis à la maison, je laisse planer cette pensée sur mon ordinateur en ajoutant quelques retouches. Je consacre au moins trois heures de temps à l’écriture en général dans la soirée.

PE : Parlez-nous de votre canal de distribution, êtes-vous exposé en librairie, dans les salons ?

JES : En ce qui concerne mon canal de diffusion je passe plus par l’Autoédition, c’est-à-dire que la vente de mes livres se fait par moi-même. Certains les reçoivent par PDF ou en papier, c’est selon l’envie de chacun. Jusqu’ici, je n’ai exposé aucun de mes livres en librairie. Dans les salons par contre j’ai déjà exposé mes livres. J’ai été à l’évènement « Jeune impact » qui est un événement dédié à la jeunesse. Sa présidente est une bonne amie à moi. Là-bas, j’ai exposé mes romans et pour être franc, ça s’est bien passé.

PE :  Avez-vous d’autres passions que l’écriture ?

JES : Hormis l’écriture, je ne pense pas que j’ai une autre passion qui me tient vraiment à cœur mais j’aime beaucoup le football et la musique.

PE : Un mot à l’attention de vos lecteurs ?

JES : J’aimerais sincèrement remercier toutes les personnes qui me suivent d’ici ou d’ailleurs. Elles sont ma flamme et mes réverbères dans l’obscurité. Je ferai en sorte d’être toujours à la hauteur de leurs attentes.

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